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Quel impact aura l'amendement de l'article 411 du code de commerce ?

Houcine Rhili, expert en développement et en ressources en eau, a déclaré dans Midi Show de ce lundi, que la construction des stations de dessalement en Tunisie n'est pas un choix mais une obligation.

Il a ajouté que la Tunisie est l'un des pays les plus touchés par le changement climatique et le stress hydrique et que les solutions adoptées ont, aussi, des répercussions négatives sur l'environnement et sur l'économie nationale.

"Le fonctionnement des stations de dessalement a un impact négatif sur la salinité des eaux de mer et la faune maritime. Outre les effets sur l'environnement, ce processus nécessite la consommation de quantités colossales d'énergies fossiles, au moment ou la Tunisie connaît un déficit énergétique qui ne cesse de s'aggraver", a-t-il déploré.

Rhili a, par ailleurs, proposé l'exploitation des eaux usées traitées dans le domaine agricole. Il a, aussi, précisé que la Tunisie dispose de 150 stations de traitement d'eaux usées mais 4% seulement de leurs ressources sont utilisées dans l'irrigation.